Nouveauté Cannes 2024 : l’ORC52.2

Le lancement d’un nouveau catamaran est toujours un moment excitant pour un chantier. Un an jour pour jour après son entrée dans le groupe Grand Large Yachting, le chantier lorientais ORC a profité du Cannes Yachting Festival 2024 pour annoncer le lancement de l’ORC52.2 aux visiteurs présents et à la presse du monde entier.

Issu de l’ORC50 – construit à 26 unités – l’ORC52.2 est une évolution qui comporte à la fois des améliorations visibles de l’extérieur, mais aussi une petite révolution à l’intérieur. 

La silhouette a été revue par Christophe Barreau, l’architecte naval, avec notamment l’ajout et l’agrandissement de hublots, des jupes revisitées et même un petit escalier en pied de mat.

L’intérieur a été confié au designer Franck Darnet, qui signe ici un univers toujours épuré – signature du chantier – mais résolument plus contemporain et chaleureux.

Avec une première commande réalisée, L’ORC52.2 est déjà promis à une belle carrière et séduira autant les navigateurs en quête d’aventure et de grande croisière que les amateurs de sensations à la barre. Il est ce qu’un ORC sera toujours : un bateau simple, léger, et véloce.

Découvrez ici les images de ce nouveau modèle, et n’hésitez pas à nous donner votre avis !

L’équipe ORC

Histoires de propriétaires : « plus on va vite, plus le temps est court »

Nos clients qui naviguent sur leur ORC ont toujours des histoires incroyables à raconter.

Vous connaissez l’ORC57#3, « AVEL VAEZ », dont vous avez suivi la mise à l’eau et les premières aventures.

Ce catamaran est armé par son propriétaire pour être disponible en charter. Il a passé l’été dans les îles grecques, et sera disponible cet hiver aux Caraïbes.

La vidéo ci-dessous montre un des clients en charter, à la barre, suivant les conseils du skipper Christian.

Avec 40 nœuds de vent apparent, 2 ris dans la GV et sous J2, l’ORC57 taille sa route à vingt nœuds. 

Son skipper raconte :

« L’état de la mer n’a pas permis de faire de grandes pointes de vitesse. Avel Avez décollait dans le haut des vagues et les fines étraves transperçaient élégamment la vague suivante.
Pour l’équipage et nos passagers, la vitesse était grisante, mais les embruns restaient frais et rappelaient régulièrement à la réalité ! Aucun grincement à bord, sauf le winch quand on choque l’écoute de génois, juste le fort bruit de la mer sur les coques. Comme nous le faisait remarquer un de nos passagers, “plus on va vite, plus le temps est court” ! »

Christian, skipper, ORC57#3 « Avel Vaez »

Il est vrai qu’à 20 nœuds, le temps devient plus court, surtout lorsqu’il faut rallier deux îles dans la journée !

Un temps que l’on souhaiterait parfois voir durer un peu plus, pour en profiter à la barre…ou en effet bénéficier de ce temps de transit raccourci pour passer plus de temps à terre ?

Vaste dilemme !

Et vous ? Que préférez-vous ? Dites-le nous ici !

Le saviez-vous ? #4 Le ratio déplacement/longueur

Il y a quelques temps, nous parlions ici du ratio surface de voile sur déplacement. L’un des autres ratios fréquemment utilisé pour comparer l’efficacité et la puissance des bateaux de croisière est le ratio qui divise par la longueur le déplacement du bateau (en anglais DLR, displacement-length ratio, ou encore D/L). Ce ratio est un bon indicateur du « confort à la mer », dans la mesure où il va mettre en lumière la façon dont la carène va se comporter face à une série de vagues ou encore un simple clapot.

Encore une fois, ces ratios ont été à l’origine imaginés pour comparer des monocoques, mais ils peuvent être utilisés pour comparer des multicoques. Dans les deux cas, une valeur basse est synonyme d’excellence, et une valeur haute celle d’une relative médiocrité.

Dans ce ratio, un poids élevé va augmenter la valeur, et une longueur importante (à poids égal) la fera augmenter.

Pour les monocoques, un ratio sous les 90 est défini comme « ultra-léger », un ratio supérieur à 360 comme « ultra-lourd ».

Pourquoi ce ratio est-il intéressant pour comparer des catamarans de croisière rapide ?

Parce qu’il va mettre en exergue le fait qu’à longueur donnée, un poids restreint deviendra facteur de performance. Et dans le cas d’un catamaran rapide, on préfère que les coques ne rentrent pas trop dans la vague, au risque de créer une résistance qui provoquerait des à-coups. La vitesse atteinte par un déplacement léger permet de rester sur la surface, et d’enrouler les vagues, et dans le clapot serré, d’être sustenté par plusieurs crêtes en même temps.

La formule pour ce calcul est la suivante :

Le poids est ici donné en livres, et la longueur à la flottaison (Length at the Water Line) en pieds.

Si vous avez un projet d’acquisition de catamaran de croisière rapide, nous vous invitons à prendre les valeurs d’autres bateaux (longueur de coque et déplacement lège) et de comparer leurs ratios à ceux des ORC.

  • Pour notre ORC50, le DLR est de : 78
  • Pour notre ORC57, le DLR est de : 59

Alors, quelle est votre conclusion ?

Dites-le-nous ici !

À bientôt,
L’équipe ORC

Technique de construction composite : une qualité irréprochable grâce aux contrôles ORC

Le choix d’un bateau en composite doit être synonyme de qualité et de durabilité. Pour garantir ces critères, nous mettons en place des procédures de contrôle extrêmement rigoureuses. Parmi les défauts potentiels à détecter, les bulles d’air dans le composite représentent une préoccupation majeure. Mais pas de panique, notre expert indépendant et nos équipes veillent au grain !

Les bulles d’air : un ennemi de la solidité

Les bulles d’air, invisibles à l’œil nu, peuvent compromettre la résistance et la durée de vie d’une pièce en composite. Ces micro-cavités agissent comme des points faibles, susceptibles de se fissurer sous l’effet des contraintes. C’est pourquoi leur détection est une étape cruciale du processus de fabrication.

Les outils des experts : scanners à ultrasons

Pour traquer les bulles d’air, notre expert indépendant utilise des outils de haute technologie. Les scanners à ultrasons permettent de visualiser l’intérieur des pièces et de détecter la présence d’anomalies.

Ces ondes traversent le matériau et sont réfléchies lorsqu’elles rencontrent une interface, comme une bulle d’air, une fissure ou un changement de densité du matériau.

Une réparation soignée pour une fiabilité optimale

Si une bulle d’air est détectée, nos équipes interviennent rapidement pour réparer la pièce. Les techniciens procèdent à une réparation méticuleuse afin de garantir une solidité et une étanchéité parfaites. Cette démarche permet de s’assurer que chaque pièce livrée répond aux normes de qualité les plus élevées.

La tranquillité d’esprit des futurs propriétaires

Grâce à ces contrôles rigoureux, ORC offre aux futurs propriétaires une garantie de qualité et de sécurité. En choisissant un produit issu de ce chantier, vous avez l’assurance d’acquérir un bien conçu pour durer dans le temps.

Les bulles d’air n’ont pas leur place dans le composite de qualité. Le chantier ORC, grâce à l’expertise de ses équipes et à l’utilisation d’outils performants, met tout en œuvre pour vous offrir des produits irréprochables.

Techniques de construction composite / Talents@ORC, épisode 2 : l’infusion

Notre série sur les étapes de construction d’un catamaran de croisière rapide en composite continue avec une étape clé : l’infusion.

Ce procédé consiste à injecter de la résine qui va sceller le sandwich fibre de verre et mousse, grâce à la mise sous vide.

Dans ce second épisode, c’est Sébastien qui nous en dévoile tous les secrets.

Si vous êtes intéressé pour en savoir plus, venez visiter notre chantier et rencontrer nos équipes de professionnels, dites le nous ici

À très bientôt 

L’équipe ORC