Le saviez-vous ? #2 : le ratio surface de voile / déplacement

Le principe est simple : plus on a de mètres carrés de voile, plus on a de puissance.

Cette énergie vélique sert à déplacer la masse du bateau.

Moins le bateau est lourd, plus il sera réactif dans les relances, les accélérations, et dans sa vitesse maximale pour une force de de vent donnée.

Jusque-là, tout va bien.

Le ratio « SA/D » (littéralement, Sail Area over Displacement) est à l’origine utilisé pour comparer des monocoques, qui, pour la plupart, « poussent » de l’eau.

L’expression n’est pas anodine, car on peut aisément imaginer une bonne vieille carène déplaçant des tonnes d’eau pour se frayer une route au milieu des vagues.

Avec l’apparition des carènes dites « planantes », ce paramètre est un peu désuet : dès lors qu’une carène déjauge, elle s’affranchit partiellement de ce frein naturel qu’est la masse d’eau à déplacer.

Qu’en est-il alors de nos multicoques de croisière rapide modernes, dont les coques effilées aux entrées d’eau fines ne représentent quasiment plus aucun frein ? La réponse est simple : ils avancent tout simplement plus vite !

Dès lors, même en considérant que la formule d’origine est obsolète, on ne pourra s’empêcher de comparer des catamarans modernes, vantant souvent un certain niveau de performance, en utilisant cette même formule.

S’il est assez facile d’ajouter de la surface de voile, il est beaucoup plus compliqué de réduire le déplacement d’un catamaran.

Sauf, bien sûr, à moins de choisir un catamaran qui a été spécialement conçu pour rester léger…et être donc plus rapide que les autres.

Car s’il y a bien une chose qui n’a pas changé, c’est qu’à surface de voile identique, plus un catamaran sera léger, plus il sera réactif, vivant, véloce, et donc plaisant à barrer !

Si vous avez deux minutes, regardez les catamarans du marché, et comparez-les à nos ORC en utilisant la formule suivante :

NB : la conversion de livres en mètres cube s’effectue en divisant le déplacement par 64, puisqu’un pied cubique d’eau salée pèse 64 livres (contre 62 pour de l’eau douce).

Pour information, nos ratios sont 33 pour l’ORC50 et 38 pour l’ORC57 ! Pas mal, non ?

Si vous voulez voir par vous-même les sensations que procurent de tels ratios, contactez-nous et on vous emmène à bord !

L’équipe ORC

ORC50#26 : compte à rebours avant mise à l’eau

Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas, sur le site de Grand Large Yachting Lorient où sont produits les ORC.

Alors même que l’ORC50#25 a été mis à l’eau cette semaine, c’est bientôt au tour de l’ORC50#26.

Cette unité est une version 3 cabines, avec un projet de vie à bord et un programme de navigation qui donne envie de rêver…

Encore quelques jours, et c’est promis, on vous présente son heureux propriétaire.

Rappelez-vous, ce bateau sera exposé au salon de Cannes en septembre, pour que vous puissiez le visiter.

D’ici là, si vous avez des questions sur ce modèle, nous sommes à votre disposition.

A très bientôt,

Bon vent

L’équipe ORC

ORC50#25 : mise à l’eau !

Ça y est ! Il est à l’eau, mâté, et prêt à être réglé par nos équipe d’experts, avant la livraison finale. Cette version 4 cabines de l’ORC50, est la propriété de deux couples – c’était également le cas de l’ORC50#24 – qui se jalouseront la barre cet été !

Découvrez ce moment fort en vidéo :

Nous reviendrons dans quelques temps sur les spécificités de ce bateau, pour vous expliquer quelle configuration a été choisie, et surtout pourquoi.

Et simultanément, nous vous parlerons aussi de l’ORC50#26, qui touchera l’eau dans quelques semaines.

Décidément, beaucoup d’activité en ce moment dans notre chantier de Lorient La Base, au cœur de la Sailing Valley ! Si vous souhaitez nous rendre visite, ou même assister à une mise à l’eau – un moment magique – prenez contact avec notre équipe ici.

A bientôt,

Bon vent !

L’équipe ORC

Le saviez-vous ? #1 La hauteur sous nacelle

Parmi les éléments contribuant au confort à bord d’un catamaran de croisière, on trouve la hauteur de la nacelle. Pourquoi ? Parce cette hauteur, selon son importance, va favoriser ce qu’on appelle « le passage à la mer ». Tout comme la finesse des coques et des entrées d’eau, cette hauteur sous nacelle va permettre d’éviter que le bateau ne « tape » dans la vague. Lorsque la vague tape, non seulement ce n’est pas très agréable à entendre, mais, de plus, cela ralentit le bateau !

La prochaine fois que vous vous baladerez sur un ponton, prêtez attention aux catamarans que vous croiserez, et observez bien la hauteur de la nacelle. Cela vous renseignera sur son niveau de confort en mer…et son efficacité !

Pour commencer à être efficace et confortable, une hauteur de nacelle doit être supérieure à 6% de la longueur hors-tout.

Sur nos modèles de catamaran de croisière, voici les hauteurs relevées entre le bas de la nacelle et la ligne de flottaison :

Si vous avez des questions sur d’autres mesures de nos bateaux, ou souhaitez découvrir d’autres spécificités de nos modèles, contactez-nous !

A bientôt,

Bon vent,

L’équipe ORC

ORC57#4 : prêt à mouler !

Il y a deux semaines, nous vous parlions ici du lancement imminent de la construction de la quatrième unité de l’ORC57.

La première étape de ce processus est la méticuleuse préparation des moules, qui recevront prochainement une fine couche de cire, afin de faciliter un futur démoulage.

Mais il nous reste beaucoup d’étapes à partager avec vous avant celle-ci !

La prochaine en date sera le « drapage ».

Rendez-vous dans 15 jours !

Bon vent,

L’équipe ORC